Ça y est ! La saison du ski est enfin arrivée… il est grand temps d’enfiler ses moufles et de partir dévaler les pistes ! Mais après 8 mois enfermés dans le garage, il arrive parfois que vos skis subissent vos premières sorties… Pas de panique ! Réparer un trou sous votre semelle n’est pas très compliqué. En revanche, il vous faudra quelques bons outils pour y parvenir. Suivez le guide : on vous explique tout !
En tout premier lieu, pour reboucher un trou sous la semelle de votre ski, vous aurez besoin d’une paire d’étaux ou bien de deux tréteaux afin de poser vos skis pendant l’intervention. Ensuite il faudra vous munir d’un cutter, un briquet, un racloir en métal, une bougie en polyéthylène, un chiffon ou une brosse pour nettoyer vos skis et d’un élastique pour bloquer les freins. La bonne nouvelle ? Le “Vieux” a tout ça dans son rayon ski !
ÉTAPE NUMÉRO 1 : Prenez le temps de nettoyer la zone endommagée de votre semelle !
Pour cette première étape, emparez-vous de l’un de vos skis et posez-le à plat puis utilisez votre élastique pour bloquer les stop-skis. À partir de là, si vous constatez que votre ski est sale, nettoyez-le pour éliminer toutes les traces grâce à votre chiffon ou votre brosse… en pensant toujours à frotter dans le même sens, en partant de la spatule vers le talon ! Une fois nettoyée, vous repèrerez plus facilement votre semelle endommagée. Maintenant, munissez-vous de votre cutter : il vous servira à enlever les côtés qui ne sont pas francs et donc rendre le trou un peu plus lisse avant d’être réparée ! Sachez d’ailleurs que cela rendra la réparation bien plus durable puisqu’elle permet à la bougie de mieux prendre ! On continue ?
ÉTAPE NUMÉRO 2 : C’est le moment de reboucher le trou !
Vous pouvez dès maintenant faire fondre votre bougie. Lorsque la cire se liquéfie, laissez couler les premières gouttes hors du ski. Et seulement un fois qu’une grande flamme apparaît, commencez à remplir le trou jusqu’à ce qu’il déborde ! Il faut alors entre 10 et 15 minutes pour que la cire refroidisse. Un petit conseil pour gagner du temps ? Il paraît que si vous déposez votre racloir sur la cire de la bougie, elle refroidira plus vite !
ÉTAPE NUMÉRO 3 : Maintenant, vous pouvez racler votre semelle !
Nous voilà donc à la dernière étape ! Vous aurez dorénavant besoin de votre racloir pour éliminer le surplus de cire de façon à ce que la semelle de votre ski soit tout à fait lisse et que le trou soit rebouché ! Pour que cette étape se déroule parfaitement, nous vous recommandons de bien appuyer tout en veillant à ne pas enfoncer les côtés de votre racloir dans la semelle. Ne soyez pas trop pressé : il est important de prendre son temps pour éviter que des petites bulles ne se forment ! Si c’est le cas malgré votre attention, reprenez tout simplement votre cutter pour creuser puis recommencer l’opération. Enfin, lorsque le résultat est satisfaisant, reprenez votre chiffon et essuyez de nouveau votre ski qui est désormais prêt à retrouver les pistes !
Voilà, en seulement quelques minutes, le tour est joué ! Mais pour votre prochaine sortie, pensez tout de même à bien farter vos skis : la semelle risque d’être asséchée par la réparation et notamment par le racloir en métal…
Votre semelle a besoin d’une réparation plus importante ?
Il arrive parfois que les trous soient plus profonds, il faudra alors effectuer un empiècement, ou bien découper une partie de la semelle pour la remplacer. Soyez minutieux, cette pratique est un peu plus technique et mérite d’être réalisée avec soin pour que la semelle ne lâche pas dès la première descente !
Rebouchage VS surmoulage ?
Lorsqu’il s’agit de réparer une semelle, vous entendrez souvent parler de surmoulage : c’est le procédé le plus fréquent en boutiques. Contrairement au rebouchage, le surmoulage consiste à repasser toute la semelle et à la poncer. Cette technique permet de ne laisser aucune trace sur le ski, de manière à ce que la réparation perdure davantage dans le temps. Mais ce n’est pas tout : le surmoulage contribue également à une meilleure glisse ! En effet, avec le rebouchage, la zone réparée à la bougie aura généralement le désavantage de moins bien glisser que le reste de la semelle. Et enfin, retenez que même après une réparation (que ce soit un rebouchage ou surmoulage), votre ski reste un ski réparé : il n’est plus neuf ! Les zones réparées resteront donc toujours plus fragiles et susceptibles de s’abîmer de nouveau.
Sur ces petits conseils, on vous souhaite une très belle saison à tous ! Et si vous avez besoin de conseils supplémentaires, nos conseillers vous attendent en boutiques et seront heureux de partager leur passion avec vous !
Vous ne pouvez pas vous déplacer ? Florian du Vieux Campeur à Lyon et Skieur Mag vous expliquent tout dans leur dernière vidéo !