Une discipline très récente
“La dernière équipe arrivée à Sandham, village situé à 70 km plus au nord, en courant sur les différentes îles et en nageant entre elles, paiera l’hôtel et le dîner pour les autres”… C’est ainsi, au détour d’un pari entre amis suédois, que le Swim & Run a fait sa toute première apparition en 2002. Il faudra ensuite attendre 4 ans, en 2006, pour voir le premier Swim & Run officiel en Suède : l’Otillo. Et en France, ce n’est que depuis 2017 que la Fédération Française du Triathlon détient la délégation du Ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports.
Comment se passe un Swim & Run ?
En nageant et en courant… À quelques détails près ! Les Swim & Run sont en effet construits sur des formats plus créatifs les uns que les autres, laissant ainsi libre cours à l’imagination des organisateurs des courses pour s’adapter aux différents terrains.
Sur le papier il s’agit donc d’une discipline très similaire au triathlon mais, à la différence de celui-ci, les swimrunners n’ont aucune occasion de changer de tenue et de matériel lorsqu’ils passent de la course à pied à la nage. Autrement dit, les sportifs nagent avec leurs chaussures de running et courent avec leur combinaison néoprène. Ils conservent donc leur équipement complet sur l’ensemble du parcours ! Les organisateurs des courses étant les seuls maîtres du jeu, il arrive parfois que les règles divergent : les swimrunners peuvent ainsi s’équiper de palmes, de plaquettes de natation ou encore de cordes si, et seulement si, le règlement les y autorise.
La plupart du temps, un Swim & Run se pratique en duo. Mais il n’est plus rare de voir apparaître des formats et épreuves en solo. Et pour que cette discipline soit accessible à tous, il existe également plusieurs formats très variables : de la distance XS (< à 5 km) à la distance XXL (> à 55 km).
Hubert, vendeur Au Vieux Campeur Paris et swimrunner !
Pour Hubert, pratiquant de trail et de natation, le Swim & Run est le parfait compromis ! Et c’est également pour lui un excellent moyen de se mettre à l’épreuve, de son propre aveu : “L’alternance nage / course tout au long de l’épreuve rend le Swim&Run aussi intéressant que difficile… c’est un entraînement compliqué ! Mais c’est aussi le genre de challenge que j’aime me donner et relever c’est pourquoi j’ai voulu participer au Gravity Race.” Cette course, qui est l’un des Swim & Run les plus connus dans l’hexagone, s’est déroulé en mai dernier à Jablines en Île de France pour la 3ème année consécutive. Le parcours s’articule ici sur une base de loisirs parsemée d’une multitude de lacs.
Hubert nous raconte sa course : “Une fois le départ lancé, la tête de course est partie à un train d’enfer. Motivé, j’ai essayé de tenir ce rythme effréné, sur terre comme dans l’eau à 14°C… Très vite, j’ai senti que je pouvais suivre l’échappée, j’étais bien parti ! Arrivé à la mi-course, mes jambes mais aussi mes bras répondaient toujours présents, j’étais vraiment content de tenir et d’être encore en forme. L’écart creusé avec le peloton étant sécurisant, il ne me restait plus qu’à assurer, et surtout à rester concentré en nage, pour éviter les zigzags.” Une motivation et une persévérance que Hubert a su conserver tout au long de sa course et qui lui a offert la 2ème place de sa catégorie sur l’épreuve longue homme en solo… mais surtout la 2ème place au classement général de la Gravity Race ! Une excellente performance dans cette épreuve, face à des swimrunners dont le niveau ne cesse de grimper d’année en année !
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